oralité
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définition
Notion aux contours variables dans les Medieval Literacy Studies qui s’entend toujours par rapport à la scripturalité. Si tout le monde s’accorde sur le fond, à savoir que l’oralité est une forme de communication orale, les implications sociétales découlant de son usage ont été perçues de façon très contrastée. D’abord, de manière antagoniste par rapport à l’écrit chez Walter Ong : oralité et scripturalité s’excluent et leur usage respectif crée des formes de société très différentes (voir grand partage,strong theory). Ensuite de façon complémentaire (weak theory) chez Ruth Finnegan, avec des formes mixtes ou intermédiaires le long du continuum oral-écrit, allant de la « vocalité », ou vocalisation des textes littéraires, aux diverses formes de quasi-littéracie.
Notices liées
Bibliographie
- ONG Walter Jackson, Orality and Literacy. The Technologizing of the Word, Londres, 1982. | Zotero
- STOCK Brian, The Implications of Literacy : written language and models of interpretation in the eleventh and twelfth centuries, Princeton, 1983. | Zotero
- FINNEGAN Ruth, Literacy and Orality : Studies in the technology of communication, Oxford, 1988. | Zotero
- CHINCA Mark et YOUNG Christopher, « Orality and Literacy in the Middle Ages : A conjunction an its consequences », dans CHINKA Mark et YOUNG Christopher (éd.), Orality and Literacy in the Middle Ages. Essays on a contribution in honour of D. H. Green Utrecht Studies in Medieval Literacy, Turnhout, 2005, p. 1-15. | Zotero
- KELLER Hagen, « Oralité et écriture », dans APPADURAI Arjun et APPADURAI Arjun (éd.), Les tendances actuelles de l’histoire du Moyen Age en France et en Allemagne. Actes des colloques de Sèvres (1997) et Göttingen (1998) organisés par le CNRS et le Max-Planck-Institut für Geschichte, Paris, 2003, p. 127-142. | Zotero