interpretative societies
notice en cours de traitement | métadonnées | fichier XML-TEI
définition
Groupe(s) qui partage(nt) une même opinion s’appuyant sur l’analyse et l’interprétation d’un texte assez largement diffusé ( t extualisation ). Certains membres du groupe sont nécessairement lettrés et jouent le rôle d’intermédiaires avec d’autres qui peuvent n’avoir aucune compétence scripturale tels que les quasi litterati culturels, même si le partage d’une opinion peut toucher des gens de niveau culturel moindre. Ces communautés d’interprétation constituent un élargissement des communautés textuelles qui n’est plus cantonné au seul domaine des croyances doctrinales mais peut toucher n’importe quelle opinion.
Le critique littéraire Stanley Fish a parlé interpretive communities en 1976 pour désigner les groupes ou communautés partageant une même stratégie d'interprétation d'un texte. Une interprétation est stable quand différents lecteurs la partagent, mais cette stabilité est extérieure au texte, elle a une origine sociale. Un même lecteur peut en effet avoir différentes stratégies de lecture d'un texte, qui se manifesteront par sa rédaction de différents textes et donc il peut relever de plusieurs catégories.
Bibliographie
- MELVE Leidulf, « Mapping public debates along the oral-literate continuum (1100-1300) », dans BRUNNER Thomas, MELVE Leidulf et MUNDAL Else (éd.), Along the Oral-Written Continuum. Types of Texts, Relations and their Implications Utrecht Studies in Medieval Literacy, Turnhout, 2010, p. 73-100. | Zotero
- FISH (Stanley E.), « Interpreting the Variorum », Critical Inquiry, 2, 1976, p. 465-485