Une chasse aux sorcières dans la prévôté d’Arches en 1624
(Archives départementales de Meurthe-et-Moselle B 2583)


 Sommaire


Édition

Titre : 
Une chasse aux sorcières dans la prévôté d’Arches en 1624
(Archives départementales de Meurthe-et-Moselle B 2583)


Responsable scientifique ; Transcription, annotation et édition (2006-2008) ; Révision (2020) :  Antoine Follain (Professeur des universités et membre de l’UR3400 ARCHE)

Transcription :  Marie Bosch, Janice Buck, Mathieu Chevalérias, Jean-Bernard Garcia, Raphaël Georges, Louise Kolai, Emilie Langjahr, Anne Ludmann, Anicet M’Boumba, Emilie Martial, Virginie Minker, Alexandra Nicoloff, Julien Noguès, Anne-Claude Savy-Simon, Alice Soucé, Marie-Catherine Stock, Johanne Terny, Jean-David Touchais, Sarah Valentin, Frédéric Véronèse, Marie Voegele (Étudiants en master HCE et master Histoire de l’Art à l’université de Strasbourg 2006-2008)

Transcription :  Leslie Harau (Étudiante en master sous la direction du professeur Follain)

Transcription, annotation :  Jean-Claude Diedler (Historien et linguiste membre associé de l’UR 3400)

Encodage :  Guillaume Porte


Normes d'édition

Les formes dialectales employées dans les Vosges au début du XVIIe siècle ont un caractère archaïque. C’est pourquoi les dictionnaires de français « ancien » sont plus utiles que le dictionnaire de l’Académie (première édition 1694). Nos lecteurs doivent aussi être avertis d’un emploi particulier du subjonctif, comme dans « cela lui feit grand mal » (comprendre : « lui fit » ) ou « elle veit le lendemain » (comprendre : « elle vit » ). Certaines lettres sont employées par référence au latin, où le « i » et le « j » correspondent à la même lettre, d’où en français la graphie « tousiours » là où l’on attendrait « tousjours » – ce que nous avons résolu d’écrire, de même que « jusques » à la place de « iusques » qui figure dans les documents. Il en est de même pour les lettres « u » et « v » . Dans ces textes, le « i » et le « e » peuvent aussi avoir la même valeur comme dans l’action de « signer » les bestiaux ou de les « segner » ; qu’il ne faudrait pas accentuer en « sègner » ni comprendre comme une forme de « soigner » ou de « saigner » , car il s’agit de les protéger par un signe de croix. Une telle édition suppose aussi une annotation importante. Par exemple lorsqu’il est question d’une plante nommée « xennenet » (récolement du procès fait à Remière Clément) il faut l’identifier ; ce que nous avons fait en y reconnaissant du chanvre. Encore faut-il comprendre l’usage fait de cette graine et savoir si le témoin raconte une histoire seulement pour évoquer un mécontentement quant à la quantité donnée ou si les graines ont elles-mêmes un intérêt pour l’information du procès.


Source

Cote

France, Nancy, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, B 2583


Bibliographie

  • BOURGEOIS, Claude, Practique civile et criminelle pour les justices inférieures du duché de Lorraine, conformément à celle des sièges ordinaires de Nancy par M. Claude Bourgeois conseiller d’Etat du duc de Lorraine et échevin de Nancy…, Nancy, J. Garnish, 1614, 59 p.
  • BRIGGS, Robin, The Witches of Lorraine, Oxford, New York, Auckland, Oxford University Press, 2007, XII-404 p.
  • DELCAMBRE, Etienne, Le concept de sorcellerie dans le duché de Lorraine au XVIe et au XVIIe siècle, Nancy, Société d’archéologie lorraine, 1948-1951, 255, 289 et 251 p.
  • DIEDLER, Jean-Claude, Fleurette Maurice, la coupeuse du secret. Rites magiques et secrets de guérison d’antan, édition Serpenoise, 1997, 191 p.
  • DIEDLER, Jean-Claude, Soigner ou exorciser - Secrets et remèdes des anciens guérisseurs, Paris, édition Trajectoire, 2019, 272 p.
  • FOLLAIN, Antoine, « Procès fait à Barbe Morel une guérisseuse des environs de Nancy accusée en 1591 d’être sorcière et abuseresse (Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, B 7301) », Criminocorpusrevue hypermédia https://journals.openedition.org/criminocorpus/
  • FOLLAIN, Antoine, et SIMON, Maryse (dir.), Sorcellerie savante et mentalités populaires, Strasbourg, PUS, 2013, 340 p.
  • FOLLAIN, Antoine, et SIMON, Maryse (dir.), La sorcellerie et la ville – Witchcraft and the City, Strasbourg, PUS, 2018, 248 p. dont « Introduction » , p. 5-30.

Mises à jour

2021-05 : Encodage, mise en ligne



Éditeur : ARCHE UR3400 (Université de Strasbourg)

Responsable de la publication : Michel Deneken (prédident de l'Université de Strasbourg)